Considérant la gravité de ce sujet et de ses implications, le groupe Les Républicains tient à rappeler qu'au-delà de la loi, il faut renforcer l'application de cette dernière. Les établissements scolaires ont certes leur part de responsabilité à assumer, mais cette responsabilité revient aussi à l'ensemble des parties prenantes. Comme nous l'avons tous constaté et comme nous l'avons dit durant nos débats, le harcèlement, bien qu'il soit appelé « scolaire », ne se limite pas aux murs de l'école et concerne les acteurs institutionnels, qu'il s'agisse des collectivités territoriales, des associations, des réseaux sociaux ou des plateformes, mais aussi les élèves et leurs parents – qui, comme je ne le rappellerai jamais assez, sont les premiers éducateurs de leurs enfants, car c'est à eux qu'incombe cette éducation, et non aux équipes enseignantes.
Une fois n'est pas coutume, monsieur le ministre, je reprendrai vos mots puisque, pour une fois, je suis d'accord avec vous : il est essentiel de prévenir, d'intervenir et de former.
Nous aurions aimé que vous entendiez les quelques propositions que nous avons formulées en vain, mais puisque nous ne sommes pas sectaires, nous, et que nous ne nous situons pas dans une opposition systématique, nous voterons en faveur de ce texte.