Merci, cher Erwan Balanant, de nous avoir permis, grâce à cette proposition de loi, de débattre du harcèlement scolaire qui, nous l'avons tous dit, est un véritable fléau puisqu'il touche plus de 700 000 enfants dans notre pays, soit autant de familles et d'enseignants qui se retrouvent chaque année dans des situations difficiles.
Cette proposition de loi fait du harcèlement scolaire un délit. Le groupe Agir ensemble est favorable à cette mesure qui met l'accent sur la nature du harcèlement scolaire.
Ce texte contient également différentes mesures qui permettront de former les enseignants et le corps médical. C'est un pas important qui est franchi ici.
Accompagner les enfants victimes et les enfants auteurs de harcèlement passe par un suivi psychologique. Toutefois, je regrette que nous n'ayons pas pu avancer davantage sur ce sujet.
Monsieur le ministre, comme vous l'avez dit, les mesures que vous avez prises font de la lutte contre le harcèlement scolaire une cause nationale de long terme, mais nous aurions souhaité aller plus loin en mettant en avant le travail très important des associations.
Libérer la parole est sans doute l'élément sur lequel on doit pouvoir avancer le plus rapidement, afin que la peur change de camp. Ouvrir la plateforme vingt-quatre heures sur vingt-quatre et trois cents soixante-cinq jours par an favoriserait davantage l'indispensable libération de la parole.
Le groupe Agir ensemble est très favorable à ce texte, qu'il votera.