Comme vous, j'étais au départ tout à fait favorable à l'instauration d'une contrainte ; pendant la précédente législature, j'ai cosigné avec le groupe socialiste une proposition de loi en ce sens, qui a d'ailleurs été rejetée. Cependant, avec l'expérience acquise grâce à des rencontres régulières, car ce sujet relève beaucoup de la concertation, j'ai pris conscience qu'il existe malheureusement – que vous le vouliez ou non – une culture nouvelle de l'exercice de la médecine générale.
Avant 2015, le cursus d'études en médecine ne comportait plus de stage de médecine générale. Pour moi, c'est le cœur du métier, or les étudiants de l'époque n'avaient aucune notion de ce qu'est la médecine générale, encore moins la médecine de proximité. Vous imaginez d'où on part !