Mais oui. Ce faisant, on peut aussi s'attirer des répliques. Les propos d'un ancien responsable de gauche qui avait parlé, à propos des migrants, de « rafles » ont été dénoncés par le Conseil représentatif des institutions juives de France. Le CRIF lui rappelait que les rafles, c'était quand même autre chose ! Il faut toujours garder la mesure et le sens de la réalité.
Le dispositif d'hébergement d'urgence a doublé en cinq ans ; il coûte chaque année 2 milliards d'euros. Et nous ne pourrions pas regarder qui, parmi ceux qui sont hébergés, pourrait bénéficier du statut de réfugié et être logé dans des appartements qui nous coûteraient beaucoup moins cher que les hôtels aujourd'hui utilisés ? C'est inacceptable.
Oui, nous voulons que non pas des policiers, mais des fonctionnaires de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, l'OFII, ou des agents des préfectures puissent recenser les personnes concernées, afin de savoir qui nous hébergeons exactement et de proposer des solutions.
Le Président de la République a souligné hier que les fonctionnaires et les policiers qui travaillaient pour notre pays étaient eux aussi des républicains. Les traiter de tortionnaires, c'est absolument ignoble !