Vous l'avez dit, j'étais hier à Calais avec le Président de la République. Cette visite avait un sens. Nous avons commencé par visiter le CAES de Croisilles où, je le redis, les conditions d'accueil sont tout à fait exemplaires.
Le Président de la République a choisi de s'adresser ensuite aux forces de sécurité. Il les a remerciées de leur action – je rappelle qu'on parle aujourd'hui de 400 personnes à Calais, peut-être moins, alors que la « jungle » a compté jusqu'à 7 000 à 8 000 personnes. Il a en même temps insisté sur la responsabilité et la déontologie. Il a par ailleurs rappelé aux associations qu'elles pouvaient porter plainte si elles constataient des faits qui le justifiaient.
Après la publication du rapport d'une association internationale, il y a quelque temps, j'ai demandé un rapport conjoint de l'inspection générale de l'administration, de l'inspection de la police nationale et de l'inspection de la gendarmerie nationale, qui a conclu que les faits reprochés aux forces de l'ordre n'étaient pas constitués.
Le Président de la République l'a rappelé : il souhaite que chacun ait toujours à l'esprit la déontologie, y compris face aux provocations, qui peuvent exister. Si des manquements devaient être constatés, ils seront sanctionnés.