Pour répondre à votre question, monsieur le député, je rappellerai l'action du Gouvernement dans plusieurs directions.
Je mentionnerai d'abord le travail avec les pays africains dont sont issus une partie des migrants qui fuient la misère économique – le discours du Président de la République au Burkina Faso y faisait référence – afin de donner à ces derniers un avenir dans leur pays.
Aujourd'hui, le Président de la République travaille beaucoup afin que l'Union européenne s'engage davantage pour permettre aux jeunes de ces pays de trouver un avenir sur place.
À titre d'exemple, la région d'Agadez au Niger, qui est un lieu de passage, bénéficie d'un engagement économique fort de l'Union européenne, mais aussi de la France, au travers de l'AFD – Agence française de développement – afin de développer des emplois dans la région, d'empêcher les jeunes de se lancer dans ce qui est très largement un mirage – les conduisant à traverser le désert puis la Méditerranée dans les conditions que l'on sait – et d'éviter les passeurs.
Ensuite, nous devons essayer de donner en six mois une réponse aux demandes d'asile. À ceux dont nous savons que nous les accueillerons demain, nous devons offrir un véritable avenir : pas seulement une centaine d'heures de cours de français mais la possibilité de s'insérer, de suivre une formation professionnelle et de disposer d'un logement. C'est ainsi que nous leur assurerons un véritable avenir dans notre pays et c'est ce que nous allons faire ensemble.