Comme j'ai eu l'occasion de l'expliquer, madame la députée, c'est l'ensemble du dispositif qu'il faut aujourd'hui améliorer. Pour cela, nous avons pris un certain nombre de mesures budgétaires. Nous avons ainsi décidé, à la fois, d'augmenter le nombre d'équivalents temps plein à l'OFPRA et à la CNDA, et d'embaucher 350 personnes dans les services d'éloignement des préfectures, de manière à raccourcir les délais. De fait, nous sommes en train de raccourcir les délais d'instruction des demandes, qui sont passés, en l'espace d'un an, de dix-huit ou dix-neuf mois à environ douze mois.
À présent, notre objectif, comme je l'ai expliqué, est que les demandes puissent être instruites dans un délai de six mois, ce qui exige une meilleure organisation de la chaîne administrative. Premièrement, nous devons éviter les doublons. Deuxièmement, nous devons être en mesure – ce sera l'un des objets du projet de loi – de notifier les décisions de l'OFPRA et de la CNDA par tout moyen, alors qu'aujourd'hui, cela se fait de manière extrêmement encadrée. Troisièmement, comme je l'ai indiqué, nous devons avoir la possibilité d'étendre la durée de rétention dans les centres afin d'avoir le temps d'obtenir des laissez-passer consulaires.
Quant à l'action des préfets, je vous signale que nous organisons avec eux une visioconférence hebdomadaire. Je ne manquerai donc pas de m'informer de la situation de l'Hérault auprès du préfet.