Vous posez plusieurs questions, madame Dufeu-Schubert. Gagnons-nous à mutualiser les fonctions de support dans les hôpitaux ? Clairement, oui. Les groupements hospitaliers de territoire réalisent des économies d'échelle grâce à de telles mutualisations, notamment celle des fonctions d'achat qui devrait permettre d'économiser près de 1 milliard d'euros selon la Cour des comptes.
Par ailleurs, vous soulevez la question de l'intérêt des coopérations public-privé. Celles-ci sont tout à fait souhaitables, notamment dans certains territoires où elles existent déjà sous forme de GCS dans certaines filières de prise en charge. Il est tout à fait souhaitable de les maintenir dans le développement des futurs GHT. Il est d'ailleurs hors de question de remettre en cause les coopérations public-privé existantes dès lors qu'elles reposent sur des projets médicaux et de prise en charge.
Nous envisageons l'offre de soins d'un territoire donné sans dogmatisme, afin de permettre aux professionnels de santé de répondre aux besoins de santé qui s'y manifestent quel que soit le type de coopération faisable et souhaitable. Si les médecins souhaitent procéder ainsi, nous les accompagnerons.