Ces secteurs sont toujours en convalescence et les situations de trésoreries fragiles s'étendent à l'ensemble des activités de l'événementiel. Dans ce contexte déjà fragile, la cinquième vague épidémique ouvre une nouvelle période d'incertitude et les annulations pleuvent. Selon une enquête menée en novembre dernier par l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, l'UMIH, 65 % des professionnels déploraient des annulations. La situation est particulièrement critique pour les traiteurs et les organisateurs de réceptions, qui réalisent entre 20 et 40 % de leur chiffre d'affaires annuel en fin d'année. Vous avez invité hier soir les Français à « lever le pied » sur les événements, mais n'oublions pas que ces entreprises en vivent.
Le ministre de l'économie, des finances et de la relance a affirmé ce dimanche qu'il était à l'écoute du secteur de l'hôtellerie-restauration et que des solutions seraient proposées au cas par cas. Le retour du chômage partiel a certes été annoncé pour les discothèques mais ce sont tous les secteurs qui peuvent se trouver à l'arrêt ou ralentis qui s'interrogent. Ils ont tous besoin de réponses concrètes.
Que prévoyez-vous ? S'agit-il d'une réactivation « à la carte » des dispositifs du fonds de solidarité, des mécanismes de chômage partiel ou encore des reports de charges ? Quels en seraient alors les critères ?