Votre question est évidemment importante du point de vue de la gestion de la crise sanitaire. Depuis le début, notre boussole est de garder l'école ouverte. Pour maintenir ce cap, nous devons nous montrer très pragmatiques et capables de nous adapter. Évidemment cette adaptation comporte des inconvénients, je suis le premier à le dire, notamment la nécessité d'évoluer assez rapidement si nous voulons agir avec le plus de pragmatisme possible.
Les questions que vous venez de poser portent sur l'école primaire, pas du tout sur l'enseignement secondaire. Or il est important de rappeler que l'enseignement secondaire suit le cap fixé dès le début de l'année scolaire. Avec un taux de vaccination des plus de 12 ans qui atteint désormais près de 80 %, la situation est assez favorable, si on la compare au reste de l'Europe, et nous permet de considérer les choses avec une relative sérénité. Je dis bien « relative », puisqu'il y a évidemment des inconvénients au quotidien.
S'agissant de l'école primaire, votre question porte notamment sur l'anticipation. Je rappelle que là aussi nous avons défini dès cet été un protocole en quatre éléments, la position du curseur pouvant, nous l'avons dit dès le début, varier en fonction de la situation épidémique.