Je vous confirme que nous apporterons une réponse à chacun des secteurs, à chacun des entrepreneurs qui sont touchés par les mesures de sécurité sanitaire que nous avons prises avec le Premier ministre, mesures indispensables pour freiner la circulation du virus.
Je veux être très clair sur les instruments qui sont sur la table. Il y a d'abord l'activité partielle avec prise en charge à 100 %. Nous y travaillons avec Élisabeth Borne : nous sommes prêts à adapter les critères de déclenchement pour qu'ils soient plus favorables aux entreprises et à étudier la prolongation du dispositif au-delà du 31 décembre.
Il y a ensuite le dispositif de prise en compte des charges fixes : nous sommes prêts à ce qu'il couvre non plus 90 % mais 100 % des charges des entreprises qui sont fermées, donc 100 % des charges des discothèques mais aussi la rémunération des gérants de ces lieux car il importe aussi de compenser les pertes de revenus.
Il y a en outre le prêt garanti par l'État. Nous avons déjà engagé sa prolongation : ceux qui veulent souscrire un nouveau prêt pourront le faire jusqu'à l'été. Et j'ai indiqué que nous ne laisserions aucune entreprise éprouvant des difficultés pour rembourser seule face à son agence bancaire et face à son conseiller bancaire. Chacune aura droit à une médiation départementale. Aucune de ces entreprises ne doit être fragilisée par des problèmes de remboursement. Je veux que nous trouvions au cas par cas au niveau départemental les solutions appropriées les plus efficaces possible.
Depuis le début de cette crise, nous n'avons laissé tomber aucune entreprise, aucun salarié, aucun entrepreneur. Au moment où l'épidémie reprend, nous serons là aussi pour protéger notre économie.