Monsieur le député, vous avez raison, les effectifs hospitaliers sont sous tension, mais il faut souligner la croissance régulière de la fonction publique hospitalière depuis de nombreuses années. Certains craignent que cela ne soit le fait du personnel administratif et non des personnels soignants, mais cela n'est pas prouvé, en tout cas dans la majorité des établissements. D'ailleurs, en cas de réduction d'effectifs, j'ai bien dit à l'ensemble des fédérations hospitalières que je souhaitais qu'elle porte exclusivement sur le personnel administratif et que le nombre de soignants auprès des malades ne devait pas être réduit. Nous sommes évidemment très attentifs à ces besoins en personnel soignant.
Ensuite, vous posez la question des intérimaires. C'était un sujet majeur d'inquiétude, car la situation grevait le budget d'un certain nombre d'hôpitaux et ne garantissait pas la qualité des soins. Nous avons donc limité la rémunération des intérimaires par un décret que j'ai signé à la fin de l'année 2017, qui réduit considérablement la possibilité, pour un professionnel de santé, d'être rémunéré comme intérimaire.