Vous soutenez une agriculture qui ne respecte pas l'environnement, qui a vocation à exporter, qui induit de la maltraitance animale, et qui est dévastatrice pour les éleveurs : ceux-ci n'ont aucune perspective, le même scénario se reproduisant invariablement depuis cinq ans.
Jusque récemment, les arrêtés de claustration ne s'appliquaient pas aux élevages de moins de 3 200 animaux. Cette dérogation a été levée sous la pression du lobby de l'élevage industriel. Les parcours extérieurs sont désormais limités à un mètre carré pour deux volailles : c'est insuffisant. L'élevage de plein air et les filières de qualité, qui sont plébiscités par nos concitoyens et dont vous ne manquez pas de faire état dans votre communication, sont davantage pénalisés par vos mesures que par les effets de la grippe aviaire.