À la fin de la séance de cet après-midi, nous avons évoqué l'importance de la conférence métropolitaine des maires. Si l'organe délibérant qu'est le conseil métropolitain prend les décisions, la conférence métropolitaine des maires permet aux cinquante-neuf maires de la métropole de Lyon d'être présents et d'exprimer un avis. Cependant, avec le mode de scrutin actuel, les avis des deux seuls maires de Lyon et de Villeurbanne prévalent sur ceux des cinquante-sept autres, ce qui me paraît anormal : selon moi, il n'y a pas d'un côté les petits maires et de l'autre les grands maires, les seuls dont l'avis devrait compter.
La conférence métropolitaine des maires a précisément pour objet de placer tous les maires sur un pied d'égalité, par exemple lorsqu'il s'agit de débattre du plan climat-air-énergie territorial (PCAET). Ce n'est pas du tout le cas actuellement : les avis exprimés par les maires des petites communes rurales pèsent bien peu au regard de ceux des maires de Lyon et Villeurbanne. Or, je le répète, nous ne parlons pas ici de l'organe délibérant de la métropole, mais simplement de l'instance au sein de laquelle les maires peuvent exprimer leur avis. Dès lors, la voix de chaque maire, quelle que soit la taille de sa commune, doit y être entendue et porter de la même manière. Tel est l'objet de cet amendement.