Je l'ai déjà dit en commission et je le répète : on peut s'étonner de constater que ce qui ne gênait pas les Marcheurs lorsqu'ils détenaient les pleins pouvoirs à Lyon semble désormais les indisposer. Il aurait été sain de reconnaître plus tôt qu'un fonctionnement métropolitain ne tenant pas compte de la souveraineté des maires est problématique.
Il me semble d'ailleurs que la question ne se pose pas que pour la métropole de Lyon. Ainsi, en Seine-Maritime, lorsque le président de la métropole Rouen Normandie, s'appuyant sur une majorité bricolée, impose au maire communiste de la commune d'Oissel, contre son avis, la mise en place d'une aire d'accueil des gens du voyage, il y a de quoi s'interroger sur le problème de souveraineté que pose ce procédé.