Par souci de moraliser la vie publique, l'obligation de probité faite aux parlementaires, aux hauts fonctionnaires et aux membres du Gouvernement devrait aussi s'appliquer aux mandataires sociaux des entreprises publiques ou de celles dont l'État détient plus de 10 % du capital. Chacun admettra que l'éventuelle nomination de personnes qui auraient des démêlés avec la justice, en particulier pour des raisons financières, serait gênante. Tel est le sens de l'amendement.