Les élus souhaitent de la stabilité et, par conséquent, n'appellent pas à une réouverture du dossier ; cependant, l'amendement de M. Isaac-Sibille vise tout simplement à améliorer, par l'information, le fonctionnement démocratique de la métropole, sans que cela coûte rien à personne, sans que les règles en soient modifiées.
Monsieur le rapporteur, vous déclarez qu'on ne change pas des dispositions adoptées par le Parlement, voulues par les élus lyonnais : il faudra pourtant bien, à un moment ou à un autre, trouver un moyen de faire entendre à ces derniers que s'ils souhaitent que leur métropole fonctionne convenablement, des évolutions sont nécessaires, tout à fait indépendamment des résultats des scrutins et de l'exécutif en place. Mme la ministre sait que ma circonscription comprend la plus grande communauté urbaine de France : 405 000 habitants, sans ville-centre. Ses bassins ne peuvent fonctionner ensemble : après l'avoir créé à notre corps défendant, nous devons désormais résoudre ce problème qui, au lieu d'un progrès, entraîne plutôt une régression, qu'il s'agisse du fait communal ou de la vie des habitants.