Il porte également sur les désordres créés par les lois NOTRE et consorts, qui ont imposé des intercommunalités sur la base d'un seuil minimal de 15 000 habitants, et qui ont conduit à des regroupements forcés au sein de communautés d'agglomération ou de communautés de communes ; sans doute est-ce légèrement différent pour les métropoles, dans la mesure où ce seuil n'avait pas de conséquences pour elles.
L'amendement vise donc à favoriser la redéfinition du périmètre en cas d'accord entre l'intercommunalité et la commune, en permettant la scission de l'EPCI et le mouvement d'une commune vers une autre intercommunalité. Si les délibérations sont concordantes, le préfet doit en prendre acte, autrement dit elles doivent s'imposer aux services de l'État. Notre collègue Christophe Naegelen, auteur de l'amendement, évoque dans l'exposé sommaire une situation qui se présente dans son département. Il fait aussi référence à une autre situation, dans le département du Morbihan : une intercommunalité et une commune se sont mises d'accord sur une scission de l'EPCI mais, par son silence assourdissant, le préfet bloque la situation. Lorsque les élus prennent leur destin en main dans le cadre de délibérations concordantes, l'État, par la voix du préfet, doit en prendre acte.