Je précise tout d'abord qu'il a été travaillé avec le GART.
La loi d'orientation des mobilités, dite LOM, a permis aux communautés de communes de disposer de la compétence transport avec pour objectif une collaboration entre les différents territoires.
Toutefois, après deux ans et demi d'exercice, on constate que la LOM et les prises de compétence de certaines communautés de communes ont exacerbé certaines difficultés. D'un côté, seuls les syndicats mixtes de transport dits SRU – issus de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain – offrent un espace de gouvernance regroupant les autorités organisatrices de la mobilité, les conseils de développement et la région. De l'autre, les syndicats mixtes SRU régionaux n'offrent pas d'espace de gouvernance locale : il n'existe que le comité syndical ou des instances dans lesquelles seuls des avis peuvent être rendus.
Il est donc essentiel d'offrir aux territoires qui le souhaitent une instance de décision à l'échelle des mobilités locales. Dans cette perspective, il paraît judicieux de permettre aux comités syndicaux de se réunir à l'échelle du territoire concerné en formation restreinte avec voix délibérative.