Les conseils de territoire constituent effectivement un échelon de proximité. Cela faisait d'ailleurs partie du pacte de gouvernance tel qu'il avait été fixé au moment de la création de la métropole. Je regrette d'abord l'absence de philosophie de l'État sur la manière dont on doit constituer ces métropoles. Comment expliquer que la métropole de Paris dispose de conseils de territoire aux compétences bien élargies, que la métropole de Lyon, qui est un peu particulière, n'en ait plus et que, dans la métropole de Marseille, il y avait des conseils de territoire un peu plus légers qui vont être supprimés ? La pensée française très cartésienne d'un jardin organisé prend un coup dans l'aile, avec une espèce d'organisation à la carte en fonction des territoires et des rapports de force.
Deuxièmement, on aurait très bien pu – et je l'aurais accepté – supprimer toutes les indemnités des vice-présidents et des présidents de territoire tout en gardant la structure.
Les citoyens qui suivent nos débats doivent le comprendre : il ne s'agit pas de défendre les prébendes et les émoluments des élus,…