Je ne suis pas connu pour mon hostilité au corps des magistrats financiers puisque j'en suis issu. J'ai d'ailleurs de très bons souvenirs de mon passage à la chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d'Azur. La disposition prévue à l'alinéa 48 est toutefois étrange. Lorsque, demain, la chambre régionale des comptes contrôlera la métropole, elle risque de se trouver dans la position de juge et partie. Comment son président, qui aura préalablement arbitré les transferts de charges, pourra-t-il évaluer ensuite un rapport rendant compte de la manière dont ces transferts ont été opérés ? Il y a là quelque chose de pour le moins bancal ou, pour le dire autrement, de tout à fait baroque !
Il est étonnant qu'un gouvernement qui parle toujours de redonner de l'air aux collectivités locales…