Au fond, ce que je regrette ce soir, et je le dis avec sincérité, c'est qu'après près de dix années à évoquer cette question – nous avons commencé en 2012 –, nous concluions les choses de cette manière. À minuit, après deux heures et demie de débats confus, pour ne pas parler de cafouillage extraordinaire, nous avons l'avenir de 1,5 million d'habitants entre nos mains : ni plus ni moins !
Aussi, je préférerais soit que nous revenions à la rédaction de l'article tel qu'adopté par le Sénat, soit que nous reconnaissions ne pas pouvoir être à la hauteur des enjeux de la métropole Aix-Marseille-Provence, c'est-à-dire, je le répète, de 1,5 million d'habitants.