Mieux vaudrait maîtriser les décisions bancaires, d'où l'importance de la nationalisation.
Écoutez donc ceci : « Nous n'acceptons pas ce fédéralisme caporalisé qui, sous couvert de rigueur budgétaire, prive progressivement les peuples de leur contrôle souverain et organise la mainmise de la finance sur les gouvernements d'Europe. » Je le regrette, mais ces mots prononcés il y a dix ans à cette même tribune par notre collègue Jean-Pierre Brard sont toujours d'actualité.
En cohérence avec notre opposition au projet du pacte de stabilité, puis au Mécanisme européen de stabilité, et en opposition totale avec le projet politique d'une Union au service exclusif des marchés financiers, les députés communistes s'opposent fermement à cette réforme et vous proposent de rejeter ce texte, afin d'obliger nos États à corriger les choses. En adoptant cette motion de rejet préalable, vous feriez œuvre utile.