Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, cela fait quatre ou cinq fois, disait Olivier Véran, qu'il s'exprime sur un texte de cette nature ; pour ma part, ce doit être au moins la dixième.
En charge de votre ministère depuis seulement neuf mois, madame la ministre, vous n'êtes pas responsable du passé : vous devez gérer le présent. Mais le nouveau monde n'est-il pas celui dans lequel la réflexion peut évoluer ? Vous avez tous en mémoire, mes chers collègues, cette réplique du Guépard : « Il faut que tout change pour que rien ne change. »
En 2016, j'avais l'honneur de m'exprimer du haut de cette tribune, sur une proposition de loi cosignée par Yannick Favennec Becot.