Mais le STIF, le syndicat des transports d'Île-de-France, a décidé de lancer des travaux, si bien que, désormais, il faut plus de temps qu'il y a un siècle pour aller de Dieppe à Paris. On le voit bien, les enjeux interrégionaux d'interconnexion et de péréquation sont donc vitaux.
Ma circonscription, qui se trouve en plein cœur de la Seine-Maritime, est bordée par l'Oise et par la Picardie. Mais si la région Normandie veut rouvrir la ligne Abancourt-Le Tréport, elle doit discuter avec Xavier Bertrand, et il en va de même pour la ligne Abbeville-Le Tréport.
D'un côté, la SNCF attend que les régions discutent ensemble pour commencer à agir. De l'autre, l'État n'est pas au rendez-vous de l'histoire puisqu'il ne prend pas en considération les intérêts des habitants. Par conséquent, il me semble que nous avons raison de préconiser le retour d'un service public ferroviaire unifié. J'ajoute que la régionalisation ouvre la porte à la privatisation de ce service public – voire accélère ce processus –, ce qui me préoccupe beaucoup.