Essayons donc d'avancer ensemble.
Je vous sais partisane de la télémédecine, madame la ministre. J'avais aussi défendu cette pratique à travers ma proposition de loi. La nomenclature des actes, vous le savez, doit toutefois être établie, une telle pratique étant possible pour certaines spécialités mais pas pour d'autres. La télémédecine, Yannick Favennec Becot l'a rappelé, exige aussi la fibre à l'habitant. Avec un débit de 30 mégaoctets par seconde en 2022, on ne pourra transmettre à un médecin établi à 200 kilomètres de là une image de bonne résolution, qui puisse révéler, par exemple, une hémorragie méningée nécessitant des soins d'urgence : ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les médecins eux-mêmes.