Pour conclure, madame la ministre, je vous invite à entendre au moins la première des deux propositions faites par Guillaume Garot, celle qui a trait au conventionnement. Je veux aussi répondre brièvement à votre propos sur trois points.
S'agissant du diabète, un généraliste seul n'est pas suffisant, vous avez raison : il faut une équipe comprenant, entre autres, une infirmière et un cardiologue – mais encore faut-il en avoir un sous la main. Savez-vous combien de cardiologues sont installés en ville, dans le sud de l'Eure-et-Loir ? Zéro ! Que faire ? Aller à Orléans, à 60 kilomètres de là, voir un cardiologue qui prescrira toutes les ordonnances pour l'hémoglobine glycosylée ? Et comment le fera-t-il, d'ailleurs, sachant qu'il voit déjà soixante patients par jour ? Bref, il faut une équipe et, pour cela, des médecins qui viennent s'installer sur place.