Deuxième point : la régulation fonctionne bien avec les pharmacies, vous l'avez souligné. Celles-ci vous rendent d'ailleurs un fier service avec leur maillage, qui assure un service vingt-quatre heures sur vingt-quatre, lequel peut ainsi se substituer aux urgences, partout victimes d'engorgement – jusqu'à onze heures d'attente, récemment, à l'hôpital de Chartres.
Vous avez enfin évoqué l'attractivité des territoires. À cette même tribune j'ai défendu, il y a quelques semaines, une proposition de loi portant notamment création de l'Agence nationale de la cohésion des territoires. J'ai inscrit la télémédecine parmi les quatre domaines visés. On m'a objecté que j'allais trop vite, que cette mesure serait décidée par le Président de la République. Celui-ci marche ; je cours et suis donc un peu devant sur ce point. C'est dommage, car la télémédecine a partie liée avec la cohésion territoriale. Vous ne rendrez pas un territoire attractif, que ce soit pour les chefs d'entreprise ou les familles, sans fibre optique et sans médecine. Tout est lié.