Dans la continuité des précédents, cet amendement vise à s'opposer à la concentration dans le secteur de la presse, alors que 90 % des organes de presse sont détenus par neuf milliardaires, ce qui n'est guère favorable à la confiance dans le pluralisme et dans la liberté des choix éditoriaux, donc dans la vitalité du débat démocratique.
L'amendement tend à diviser par deux le plafond de chalandise des radios, tant en termes de zone desservie que d'audiences potentielles cumulées terrestres, à abaisser de sept à deux le nombre d'autorisations d'émettre des chaînes de télévision détenues par une même personne, hors chaînes publiques, à abaisser de moitié les seuils pour mettre en oeuvre la règle anti-concentration horizontale, dit « deux sur trois », en créant un nouveau cas d'exclusion pour les détenteurs de publications non quotidiennes d'information politique et générale.