C'est une inégalité inacceptable. Il y aura ceux qui peuvent payer et qui seront soignés, et ceux qui ne le peuvent pas. Nous ne saurions tolérer un tel recul.
En conclusion, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, oui, la situation est grave. Elle est grave dans le département de la Mayenne ; elle risque aussi de le devenir dans des zones littorales comme ma circonscription de Saint-Malo.
Face à une telle situation, j'ai entendu notre rapporteur général du budget de la Sécurité sociale nous proposer de mettre fin au numerus clausus. J'ai du mal à croire en l'efficacité d'une telle mesure, qui ne produira ses effets que dans dix à quinze ans.