Dans le cadre de notre proposition, nous renvoyons au ministère de la santé et aux ARS le soin de définir précisément la carte des territoires sous-denses et sur-denses, afin que l'on dispose de l'approche la plus fine possible de la politique à mettre en oeuvre.
Il y a une réalité à laquelle nous n'échapperons pas : la situation est en train de s'aggraver durement. Aujourd'hui, un médecin sur deux a plus de soixante ans, et les inégalités se creusent entre les territoires qui accueillent de plus en plus de médecins et ceux qui en accueillent de moins en moins. C'est à cette réalité-là qu'il faut répondre.
Enfin, vous aurez remarqué ce matin que cette proposition de loi est soutenue non seulement par les socialistes, qui en sont à l'origine, mais aussi par les députés des groupes FI et GDR, et, sur les bancs de la droite, par l'UDI.