Je commencerai par remercier le rapporteur pour le travail qu'il a accompli et pour son indéniable sincérité dans ce combat. Ce débat ne nous fait pas peur, et je vous remercie de l'avoir inscrit à l'ordre du jour. Le constat de l'existence de zones sous-dotées et de l'impatience de nos concitoyens est partagé sur tous les bancs – je le fais moi-même, au quotidien, dans ma propre circonscription, qui n'est pas épargnée.
Le rapporteur a rappelé que certains d'entre nous – j'en étais, et j'en suis fière – avaient voté, sous la législature précédente, l'amendement Le Houerou, dont l'objectif était identique à celui de la proposition de loi présentée ce matin. J'agis pour ma part auprès des étudiants en médecine, et, lorsque je vais à leur rencontre, je bannis deux termes : « coercition », parce qu'ils y sont opposés, et « désert médical ».