La première étape a consisté à élaborer une méthode, qui repose sur un principe : intéresser les ministères et les opérateurs de l'État concernés à réaliser des économies. Le taux de retour au ministère est de l'ordre de 30 à 40 % des économies réalisées.
La deuxième étape, encore en cours, consiste à documenter les économies réalisables. Notre objectif est de documenter, sur une période longue, 700 à 800 millions d'euros d'économies. L'objectif initial était plus proche de 1 milliard, mais nous avons exclu le ministère des armées de l'assiette du plan. Eu égard au poids du ministère des armées dans les dépenses de l'État, l'objectif est mécaniquement descendu aux alentours de 800 millions d'euros.
La troisième étape sera celle de la mise en œuvre. Je défendrai ultérieurement un amendement visant à doter la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) de dix à quinze effectifs supplémentaires afin d'internaliser le plus de prestations possible. La montée en puissance sera progressive ; les 80 millions brut d'économies que nous proposons pour 2022 ont fait l'objet de discussions avec les différents ministères, ce qui explique que nous commencions par la seule première étape.