Concernant le Brexit, nous en débattons régulièrement avec le Gouvernement. Au-delà, le mareyage est soutenu. Sur le plan budgétaire, les moyens sont en constante augmentation. Ils proviennent de plusieurs sources, notamment la réserve européenne d'ajustement au Brexit, que la France utilise efficacement, avec des crédits qui atteignent 80 millions d'euros pour la compensation de coûts fixes, 12 millions pour indemniser les pertes de revenus et 8 millions spécifiquement destinés aux mareyeurs. La France prend évidemment le problème à bras-le-corps et le soutien est continu.
Par ailleurs, la mission "Plan de relance" prévoit d'affecter près de 50 millions d'euros à l'effort que le ministère de l'agriculture et de l'alimentation consent pour le développement de navires et bateaux innovants et pour l'attractivité des carrières, qui comptent aussi beaucoup pour la filière du mareyage.
Votre amendement concerne plus précisément les crédits d'une ligne budgétaire que le PLF pour 2022 porte déjà de 5 à 9 millions d'euros. Par ailleurs, l'État est toujours au rendez-vous en fin d'exercice, avec un abondement qui a atteint entre 87 et 150 millions d'euros selon les collectifs budgétaires de la législature, et 340 millions d'euros dans le texte pour 2022. Les moyens nécessaires ont donc bien été déployés pour répondre à votre demande concernant le mareyage.