Je confirme ce qu'a dit M. le rapporteur général. Du reste, c'est également confirmé par la Banque de France, qui a établi que le taux de défaut pourrait être inférieur à 4 % pour les PGE, ce qui est une très bonne nouvelle dont nous nous félicitons tous. Dès le début de la semaine prochaine, nous réunirons à Bercy les différentes filières concernées par les difficultés d'approvisionnement de manière à mieux les accompagner. Chaque fois que nous pouvons participer ainsi à la régulation de la filière, nous le faisons.
Pour ce qui concerne les industries électro-intensives que vous avez évoquées, vous vous souvenez sans doute qu'au cours de la première lecture, en deuxième partie, Mme la secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargée de l'industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait eu l'occasion de présenter des amendements pour permettre des versements anticipés de compensation carbone, notamment, afin d'accompagner les industries les plus consommatrices d'énergie carbone face à leurs difficultés de trésorerie. Nous sommes donc très attentifs aux difficultés que peuvent rencontrer les entreprises.