J'ai bien entendu les propos de M. le ministre délégué : mon intention n'est donc pas de polémiquer sur les moyens alloués à la recherche sur la maladie de Lyme, mais d'insister sur le défi immense que celle-ci représente pour les années à venir. L'Alsace fait partie des régions particulièrement touchées par les infections vectorielles liées à cette maladie – ce n'est pas un hasard si M. Zumkeller, député du Territoire de Belfort, a déposé un amendement à ce sujet.
Le problème de la maladie de Lyme n'est pas très ancien, mais prend une importance exponentielle ; aussi suscite-t-il une attention politique croissante – j'en profite pour saluer le travail que Véronique Louwagie, Jeanine Dubié, Vincent Descoeur et Nicole Trisse lui ont consacré. Tous les rapports partagent le même constat : la maladie de Lyme nécessite un effort de recherche adapté et particulier, car elle est complexe et présente la particularité d'être controversée.