Bien que ce point ait été discuté en commission, nous n'avons toujours pas compris le sens du relèvement de 14 à 15 euros du plafond de la taxe d'aéroport pour les aéroports de classe 3 – c'est-à-dire les petits aéroports régionaux et d'outre-mer –, dans un contexte d'hyperconcurrence avec d'autres aéroports internationaux. La bataille des coûts fait rage, et les compagnies aériennes en tiennent compte quand elles doivent faire le choix de s'implanter dans tel ou tel aéroport. Nous n'avons pas été vraiment convaincus par les explications que vous nous avez données, monsieur le rapporteur général, sur les coûts nécessaires à la sécurité de nos petits aéroports, dans la mesure où ces aéroports doivent être pérennisés si nous voulons assurer la compétitivité de nos territoires et la connexion aérienne entre la métropole et les territoires ultramarins.