J'ai beaucoup apprécié votre question, madame Rouaux, et laisserai au ministre délégué le soin d'y répondre. Le niveau d'endettement de la Ville de Paris met peut-être en question sa capacité à supporter d'éventuels déficits. La garantie du COJOP est justement calibrée pour cela.
Pour le bon déroulement des JO, il est nécessaire d'adopter cet article qui sécurise leur financement, comme le préconise une recommandation de la Cour des comptes.
Quant au débat engagé par Mme Rubin, je dirai que tout est une question de point de vue. Les chiffres montrent que les Jeux olympiques de 2024 sont les plus sobres jamais organisés, au plan financier comme au plan environnemental. Nous sommes très loin du faste des grandes infrastructures de certaines éditions passées, et c'est tant mieux.
J'estime que la population de la Seine-Saint-Denis pourra bénéficier de beaucoup des équipements qui seront construits à cette occasion. Cela renvoie à un enjeu d'aménagement du territoire.
Vous n'aimez pas les Jeux olympiques, madame Rubin. Pour notre part, nous estimons qu'ils constituent une chance pour ce territoire, tant du point de vue économique que social.