Il est fréquent, dans cet hémicycle, que nous soyons amenés à examiner les mêmes amendements plusieurs fois. Sur les quelque 600 amendements déclarés recevables dont nous avons discuté aujourd'hui, la plupart ont d'ailleurs été examinés à trois ou quatre reprises dans l'hémicycle au cours des trois derniers mois. Il n'y a rien de choquant à cela : c'est la raison même de notre présence ici. Le fait que nous soyons invités à évoquer une nouvelle fois la question qui nous occupe ne pose donc aucun problème, d'autant que nous avons toute liberté de voter comme nous l'entendons.
Ce qui importe, c'est le fond. En l'espèce, il faut distinguer deux aspects. Nos collègues Stella Dupont et Sylvia Pinel faisaient référence, me semble-t-il, à l'amendement n° 1 , plutôt qu'à l'amendement n° 2 défendu par le ministre délégué. C'est donc sur celui-là que je me permettrai de m'exprimer.
Quel est l'objet de la mesure sur laquelle l'amendement n° 1 tend à revenir ? Elle vise à déshabiller les administrations centrales du ministère de l'intérieur, qui remplissent des fonctions essentielles, comme la lutte contre le terrorisme,…