Plus grave encore, vous jugez qu'il est inutile de légiférer pour améliorer les conditions de travail des directeurs d'école et pour souligner l'importance de la revalorisation de leur fonction. Soyons un peu sérieux, cher collègue : cette motion de rejet est incompréhensible et inacceptable.
La fonction de directeur d'école mérite toute notre attention et non votre mépris. Le travail de la majorité sur cette question, en particulier celui de la rapporteure Cécile Rilhac, autorise une réelle avancée pour la profession, et vous le savez. Les dispositions contenues dans le texte proviennent de l'écoute du terrain : elles ont fait l'objet d'une concertation et d'une coconstruction. Notre volonté, aujourd'hui, est de voter ce texte. La vôtre est de balayer ce travail d'un revers de vote, ce qui est bien regrettable. Nous voterons bien évidemment contre la motion de rejet, car notre seule volonté est de nous préoccuper de l'intérêt général plutôt que de nous livrer à de navrants calculs démagogiques.