Je suis très heureux d'être parmi vous ce soir, même à cette heure tardive, pour la lecture des conclusions de la commission mixte paritaire (CMP) relative à cette proposition de loi.
Je souhaite évidemment remercier très chaleureusement et très sincèrement le député Jean-Bernard Sempastous, qui a défendu ce texte avec beaucoup d'énergie et de conviction. Vous avez su, monsieur le rapporteur, dialoguer avec l'ensemble des parties prenantes et gagner la confiance des organisations professionnelles agricoles, des élus, de vos collègues sur ces questions aussi techniques que complexes. Chacun ici, mais aussi au Sénat, a pu mesurer votre investissement dans ce sujet absolument essentiel pour l'avenir de notre modèle d'agriculture.
Cette proposition de loi constitue une première étape opérationnelle, pragmatique, avant que nous n'entamions le chantier d'une grande loi foncière. Elle n'en reste pas moins ambitieuse et nécessaire.
Les débats ont montré à quel point le sujet du foncier touchait à l'intimité de la politique agricole et de notre modèle. Il peut être source de clivages importants mais l'intelligence avec laquelle les travaux ont été menés a permis de trouver des compromis au-delà des frontières politiques. Je voudrais saluer l'implication des membres des différents groupes politiques de la majorité présidentielle comme de l'opposition. Je citerai Nicolas Turquois, Jean-Baptiste Moreau, Anne-Laurence Petel, Dominique Potier, Thierry Benoit, Jérôme Nury, Jean-Michel Clément, Luc Lamirault, Jean-Paul Dufrègne.