Je tiens à remercier le rapporteur, les administrateurs et l'ensemble des parlementaires qui se sont impliqués dans le texte.
Pourquoi une grande loi foncière n'a-t-elle pas encore vu le jour ? D'abord parce que, comme chacun le sait, depuis mon arrivée à la tête du ministère il y a un peu moins de deux ans, j'ai eu à de multiples reprises l'honneur de me retrouver devant vous pour traiter des sujets ô combien importants – qu'il s'agisse des betteraves, de la loi dite EGALIM 2, des retraites agricoles chères au président Chassaigne ou encore, comme aujourd'hui, du foncier et des parts sociétaires – et que l'agenda parlementaire a été incroyablement bousculé par la crise sanitaire. C'est aussi parce que, comme toujours dans la vie, il faut savoir avancer par étapes. Or j'ai été le premier à reconnaître – la majorité l'a reconnu aussi – que c'est de cette façon que nous progressons sur le volet foncier. J'ose imaginer, monsieur le député Potier, que vos mots ont dépassé votre pensée.