Avec quatorze tranches, tout le monde paiera sa juste part ; les riches paieront beaucoup, les autres moins.
Nous voterons un plan d'urgence sociale pour résorber le chaos que vous avez laissé s'installer. En 2017, 8 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté ; elles sont 10 millions. Dans la sixième puissance économique, 8 millions de personnes ont besoin de l'aide alimentaire. Qu'on ne nous dise pas que nous manquons d'argent : c'est tout simplement qu'il n'est pas équitablement réparti.
Vous essayez de tromper la population avec des tours de passe-passe scandaleux. Par exemple, face à la hausse des prix de l'énergie, vous distribuez un chèque aux moins riches. Mais d'où vient l'argent ? Des caisses de l'État, c'est-à-dire de leurs propres poches ! Ces sommes sont autant de services publics que vous décidez de ne plus leur fournir. La stratégie préférée du macronisme est de voler notre montre pour nous donner l'heure !
Il faut partager les richesses. Les entreprises de l'énergie qui se gavent doivent mettre la main à la poche. Il faut limiter leurs profits et rendre l'excédent aux usagers. Bien entendu, vous ne le ferez pas.
En période de crise, vous prétendez aider les entreprises et les particuliers en difficulté, mais la réalité est tout autre : 600 000 très petites entreprises risquent la faillite. Il faut que l'État annule le gros de cette dette privée avant que la bulle n'éclate, mais vous ne le faites pas. Vous préférez arroser les entreprises du CAC40…