L'examen du dernier projet de loi de finances du quinquennat touche à sa fin. Tous ont été marqués par les multiples crises que notre pays a connues depuis cinq ans, qu'elles soient sociales, fiscales, économiques ou sanitaires. Ce dernier PLF est, à n'en pas douter, un budget de précampagne électorale, complété au gré des déplacements du Président de la République. Il bat tous les records ! D'abord, celui du nombre d'amendements gouvernementaux – plus de 200 ! Ensuite, celui de l'amendement le plus cher de l'histoire de la République, pour un montant de 34 milliards d'euros. Cela n'est pas sérieux : comment le Parlement peut-il décemment travailler sur ces nouvelles dépenses incessantes et massives ? Le Haut Conseil des finances publiques ne s'y est d'ailleurs pas trompé, en refusant d'évaluer le volet dépenses du budget – une première !
Avec ce budget, tout change et rien ne change.