En plus d'être un symbole de la réconciliation européenne, il s'agit d'un sujet d'intérêt national. Je l'ai répété au président du Parlement européen jeudi dernier, lors de sa venue à Paris. Pour consolider ce statut, le Président de la République a signé en mai 2021 un nouveau contrat triennal « Strasbourg capitale européenne » qui prévoit de nombreuses actions concrètes et 189 millions d'euros d'investissements.
Je me suis rendu à Strasbourg la semaine dernière pour confirmer les engagements de l'État auprès des élus locaux, dont je salue la mobilisation. Strasbourg accueillera au total plus d'une dizaine d'événements liés à la présidence française de l'Union européenne, dont deux réunions de niveau ministériel : le conseil informel éducation et jeunesse les 26 et 27 janvier et le conseil informel agriculture le 8 février.
Au cours de notre présidence, nous aurons besoin des autres institutions de l'Union, à commencer par le Parlement européen. Outre son président, j'ai accueilli la semaine dernière la conférence des présidents de cette institution. Nous aurons également besoin du CESE – Comité économique et social européen – et du Comité des régions, ainsi que de la société civile, des citoyens, des territoires, des groupes de réflexion, des entreprises, en un mot de l'ensemble des forces vives de notre pays et de l'Union européenne, afin de porter ensemble une ambition européenne. Parce qu'une présidence du Conseil de l'Union européenne n'est ni un exercice centralisé ni le salon de l'entre-soi, elle doit être la plus partagée possible avec tous nos concitoyens. Notre objectif est clair : montrer que l'Europe s'incarne concrètement.
Mesdames et messieurs les députés, la politique européenne du Gouvernement est parfaitement connue. Les axes en ont été posés par le Président de la République lors de son discours de la Sorbonne en 2017 :…