Dans le même temps, nous devons déployer des dispositifs massifs d'accompagnement, afin d'aider nos industries, nos entreprises et nos concitoyens à faire émerger des leaders mondiaux sur certaines technologies d'avenir. Cela suppose une stratégie coordonnée en matière d'investissements, notamment dans les secteurs clés d'avenir tels que l'hydrogène, le cloud, la santé et les composants électroniques.
Parce qu'il engage notre souveraineté collective, ce sujet économique est éminemment politique. La crise a démontré la trop grande dépendance de l'Union européenne, notamment au plan industriel. C'est la raison pour laquelle, en marge des réunions du Conseil, la France organisera des conférences ministérielles consacrées spécifiquement à l'autonomie stratégique de l'Union européenne, à la décarbonation de l'industrie et à l'industrie de santé. Ces échanges doivent nous permettre de mieux traiter les vulnérabilités européennes pour lesquelles les mécanismes du marché ne suffisent pas à répondre à nos besoins.
Plus particulièrement, nous allons accélérer les travaux pour que les produits importés au sein de l'Union européenne respectent les normes que nous imposons aux entreprises européennes : c'est ce que nous appelons les clauses miroirs.