Pourquoi n'avoir pas proposé à la République tchèque ou à la Suède, appelées respectivement à présider l'Union européenne au deuxième semestre 2021 et au premier semestre 2022, une interversion ? La France en serait ressortie grandie, et l'Europe renforcée.
Qu'en est-il du rêve européen, en cette fin 2021 ?
L'Europe est marquée par des fractures persistantes. Les mouvements populistes, nationalistes prospèrent. L'euroscepticisme se nourrit aussi de scandales. Les exigences en matière de transparence et d'exemplarité doivent donc être renforcées sans attendre.
Néanmoins, les Français sont, paradoxalement, plus nombreux que leurs voisins à demander davantage d'Europe, pour qu'elle s'occupe davantage de politique migratoire, de défense, ou de transition écologique et c'est tant mieux.
Avant toute chose, un peu de mesure : en six mois – ce délai est d'ailleurs une aberration du fonctionnement des présidences tournantes –,…