…et nous craignons qu'une présidence française de l'Union européenne limitée aux trois premiers mois de l'année 2022 ne se résume à une vaste opération de communication politique, un exercice de marketing électoral dont personne ne sortira gagnant.
Je veux également souligner l'appauvrissement de la dimension interparlementaire. Toute présidence du Conseil de l'Union européenne est rythmée par des exercices interparlementaire réguliers.
Certes, la Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires – COSAC – se tiendra ici au début du mois de mars, alors que nos travaux auront déjà pris fin et que nous serons pour la plupart en campagne, mais les conférences interparlementaires, les réunions formelles et informelles entre commissions parlementaires des parlements nationaux et du Parlement européen ne vont pas pouvoir se déployer avec la même intensité et ne présenteront pas le même intérêt que s'il n'y avait pas eu cette concomitance entre les calendriers électoraux et politiques.