Vous nous aviez habitués à mieux : nous attendions de votre part quelque chose d'un peu plus fin, d'un peu plus élégant et d'un peu plus intelligent.
Vous nous accusez de « plagiat raté » : très franchement, c'est nous qui pourrions à juste titre vous accuser de plagiat.
Les interventions ministérielles et primoministérielles ont ainsi placé au rang des priorités le pilotage politique de la zone Schengen et la refonte des accords de Schengen, déjà ardemment promus il y a des années par le Président Sarkozy, que ses fonctions de ministre de l'intérieur comme ses années passées à l'Élysée avaient rendu très conscient des carences de la zone Schengen, notamment l'absence de véritable gouvernance politique. Tout cela avait été totalement passé à la trappe par la gestion socialiste pendant le quinquennat hollandais, plus personne, ni à Beauvau, ni à l'Élysée ne le considérant comme important. Il y a donc là quelque chose qui peut effectivement s'apparenter à du plagiat.
Il en va de même de la taxe carbone aux frontières, proposition que nous défendons avec opiniâtreté depuis 2008, à un moment où, je vous le concède bien volontiers, les esprits étaient loin d'être mûrs, tant à Bruxelles que dans les capitales européennes.