…bafouant la parole du peuple, qui avait voté « non » lors du référendum de 2005. Treize ans plus tard, cette nouvelle présidence, exercée par Emmanuel Macron, s'annonce dans la même veine : à contre-courant de la réalité, des besoins des pays européens, et surtout aux antipodes des attentes des Français. « Relance, puissance, appartenance » : la devise que lui a assignée le président Macron sonne creux, comme souvent dans la bouche de celui-ci.
Tout d'abord, comment parler de relance alors que, face à la plus grave crise économique qui soit survenue depuis la Seconde Guerre mondiale, l'Union européenne a été incapable d'élaborer un véritable plan d'urgence ? Pour 40 milliards d'euros qu'elle recevra, la France en redevra 60 au moins ; et encore n'a-t-elle perçu que 5 milliards, au mois d'août, alors même que la crise dure depuis bientôt deux ans ! Une nouvelle fois, vous remercierez naïvement une structure inefficiente, spoliatrice, à laquelle vous êtes entièrement soumis.
Ensuite, le mot « puissance » ne correspond en rien à Emmanuel Macron, ni à l'Union européenne, à plat ventre devant les puissances étrangères et incapable de grands projets.